Association Loi 1901 Les Moucheurs Nîmois

Ste Urcize mai 2009

L’Aubrac a une nouvelle fois était la destination d’une de nos premières sorties 2009. Chaque fois c’est le même bonheur de retrouver cette région si authentique.
Des petits villages avec leur belles maisons en toit de lauze, des prairies à l’infini occupées par de farouches vaches Aubrac, des champs entiers recouverts de jonquilles et ces rivières au nom magique Bès, Rimeize, serpentant dans cette nature encore sauvage en roulant leurs eaux couleur thé.

Le rendez-vous était fixé près de la Chaldette où Nono le nouveau Lozérien nous attendait de pied ferme.
Le temps était beau, peu de vent et un Bès en pleine forme avec des allures de torrent, rempli par la neige et les pluies des derniers mois.

Nos plus belles nymphes et nos plus appétissantes sèches ne furent pas suffisantes pour faire sortir nos amies les truites de leur léthargie.

Heureusement le pique-nique de midi arrosé de quelques bonnes bouteilles (et oui !!!) nous remit du baume au cœur, d’autant qu’un autochtone vint se mêler à nous.
Il nous parla des pêches d’antan à l’époque des premières cuillères, des bas de ligne à mouche en tresse, et des poissons se jetant sur le moindre appât (toute ressemblance avec la pratique de la pêche actuelle ne serait que fortuite !!!).

L’inénarrable Pignol fit également son apparition. Bref nous étions en pays de connaissance.

L’après-midi direction la Rimeize. Là aussi des paysages magnifiques, de belles éclosions et les premières truites de taille modeste vinrent enfin honorer nos imitations.

Nono rendu fou par tant de beauté environnante voulu se jeter du haut du pont de Graniboules, il fallut se mettre à 4 pour le retenir. Bernard vira rapidement du rose au rouge vif (et non du rosé au beaujolpif).
Pene jetait frénétiquement sa mouche sur le moindre petit courant, plein d’espoir.

Arnaud et Roland tout nu, courraient comme 2 chiens fous dans les champs de jonquilles.

Pierre et Gérard prenaient de l’avance au bar de l’hôtel Remise.
Et moi, heureux comme un Italien qui sait qu’il aura du vin et encore du vin, je prenais quelques photos comme d’habitude.

20h arrivée à l’hôtel, les anciens et Fred le taulier sont remontés comme des pendules, il est tard, il faut se mettre à table. Et l’apéro, merde !!! Tournée de bière et de picon pour tout le monde, Bernard le bizuth est de plus en plus rouge.

Repas avec un aligot arrosé de quelques b……( vous connaissez la suite). Et quel repas mes amis, quelle ambiance, quels fous rires.

L’hôtel Remise subissait l’occupation moucheurnimoiresque.
Et le pousse café, merde !!! Fred, le rance, n’ayant pas sorti sa poire, tant pis, on finit la soirée au Get 27.

Bernard a disparu sous la table. Pierre est heureux de nous voir heureux.

Après une nuit agitée au cours de laquelle Bernard, toujours lui, cru que le bizutage chez les Moucheurs Nîmois allait être une épreuve difficile à passer (on vous racontera) nous vit requinqués et plein d’espoir.

Après une séance peu productive en dessous des gorges du Bès pique-nique dans un champ verdoyant.
24°c, les petits oiseaux, le bruit de la rivière, une bande de potes : le bonheur est dans le pré !! On décide de quitter l’Aubrac et ces poissons encore endormis pour rejoindre les vallées de la Colagne et du Lot, ce qui nous permit d’explorer notre futur terrain de jeu du mois de juin.

Encore une belle sortie à mettre à l’actif de notre association.

Bruno