Thierry Millot est un acteur bien connu dans le monde de la pêche à la mouche. Guide de pêche depuis de nombreuses années, natif du département de la Loire,
les rivières du massif central n’ont pas de secrets pour lui.
De la Dordogne à l’Allier en passant par la Sioule, les rivières des plateaux ardéchois de la Loire et de la Haute-Loire entre beaucoup d’autres sont son principal terrain de jeu.
De plus il a été un des premiers guides à proposer des séjours hors de l’hexagone dans les Balkans pendant de nombreuses années, maintenant au Pays de Galle et en Suède.
Il participe également à l’écriture d’articles dans le magazine Pêche Mouche
Nous l’avons rencontré au bord de l’Allier à Langeac où il a accepté de répondre à quelques questions.
BL : Bonjour Thierry Millot,
Comment vous est venue la passion de la pêche et plus particulièrement de la pêche à la mouche ?
TM : Grâce à 2 personnes, Gérard mon voisins, lorsque j’avais une douzaine d’année (1972) qui m’a permis d’attraper mon premier poisson à la mouche, un ombre,
sur l’Ance du nord dans le 63. Mon oncle qui était détaillant en article de pêche, dans son magasin j’y ai passé toute mon adolescence.
BL : Vous guidez des pêcheurs toute l’année, qu’ils soient débutants ou confirmés. Vous avez une approche très synthétique de la pêche en allant à l’essentiel.
A l’heure de la multiplicité du matériel, des techniques, des mouches, des bas de lignes quelles sont les principes de base que vous voulez transmettre à vos clients afin d’aller
au plus simple et d’être le plus efficace possible ?
TM : Vous l’avez bien dit, allez à l’essentiel ! Se concentrer sur la lecture de l’eau, la bonne approche des postes,
faire des dérives naturelles avec un kit de mouches d’ensemble simple!
BL : Au cours de toutes vos années de guidage, les conditions de pêche ont changé, le matériel, les techniques de pêche ont évolué, les pêcheurs que vous guidez
sont peut-être différents. Qu’est ce qui a été marquant dans l’évolution de la pêche à la mouche ?
TM : Les cannes et moulinets plus légers, les nylons de meilleure qualité, les matériaux de montages de mouche.
BL : Vous vivez à Langeac, vous proposez en arrière saison des journées de guidage de l’ombre en seconde catégorie sur l’Allier.
Vendez-nous cette destination qui permet de finir de manière agréable la saison de pêche.
BL : Pouvez-vous nous raconter un moment, une rencontre, un évènement qui a marqué votre vie de pêcheur ?
TM : Gilles qui dans les années 75/80 m'a montré l’esprit et l’éthique des pêcheurs à la mouche sportif.
Il m’a appris à gracier les captures, il m’a offert mes premières nymphes (il était ami avec Franck Sawyer, le père de la phaisant tail). Il était avant-gardiste pour l’époque
BL : Question rituelle : on ouvre votre boite à mouches, quelles sont les imitations qui sont incontournables ?
TM : Cul de canard, sedge chevreuil, nymphe Camel (voir photo sur mon site, liens vers site), avec ces 3 mouches bien utilisées on peut pêcher sur tous les continents !
Toutes les photos appartiennent aux membres des Moucheurs Nîmois, si vous souhaitez les utiliser, merci de nous mettre en crédits.