Association Loi 1901 Les Moucheurs Nîmois

Rencontre avec ...

Clément Lavaux

Propos recueillis par Bruno Lesur en avril 2020

Photo de Clément Lavaux

Dans le petit monde des "facteurs" de cannes à mouches, Clément Lavaux est en train de se faire une place de choix par son sérieux, la qualité de son travail et des matériaux qu'il utilise.

Passionné de pêche à la mouche il a gentiment répondu à nos questions.

BL : Je vous laisse vous présenter, Depuis combien de temps êtes-vous pêcheur à la mouche et quelles circonstances vous ont fait plonger dans cette passion ?

CL : Bonjour,
Tout d’abord merci de m’accorder l’occasion de me présenter et de vous parler de ma passion.
Je suis né et j’ai grandi à 200m d’une petite rivière de plaine du Territoire de Belfort (la Douce) et à 300m d’un canal. Bien que peu peuplée en truites sauvages, cette petite rivière a fait naître ma passion pour la pêche dès l’âge de 6 ans. J’y passais la majeure partie de mon temps, les pieds dans l’eau à observer et à attraper les animaux aquatiques et les poissons qui la peuplaient.
J’ai d’abord commencé à pratiquer la pêche au coup principalement dans le canal accompagné de mon père ou de mon grand-père. Pour autant, je crois que depuis mes 7 ans je n’ai jamais loupé une seule ouverture de la truite. Ce poisson m’a toujours fasciné ! A l’époque, je faisais l’ouverture au ver et au bouchon. Je me souviens encore de ce moment fantastique où je voyais mon bouchon blanc couler quand il approchait les racines d’un arbre où une truite était cachée. J’ai passé tellement de temps au bord de cette petite rivière qu’à la fin de mon adolescence je connaissais par cœur les zones où se postaient les truites.

  • Depuis tout petit, quand je voyais un pêcheur à la mouche à la télévision,ça me fascinait et me faisait rêver.
    Les cannes à mouche et leurs poignées en liège me faisaient rêver. Pourtant c’était un monde que ni moi ni personne de ma famille ne connaissait.
    A l’âge de 12ans je suis allé à une foire dans laquelle un pêcheur à la mouche faisait une démonstration de montage de mouches. Je suis resté longtemps à l’observer et je crois que c’est précisément ce jour-là que j’ai su que c’est cette pêche que je voulais pratiquer ! J’ai appris plus tard que ce grand pêcheur qui faisait la démonstration de montage était Michel FLENET, un des plus grands monteurs de mouches en France à l’époque.
    Quelques mois plus tard, je recevais ma première canne à mouche, une BROWNING 8’ soie 5, un moulinet SILSTAR et soie DT.
    J’ai appris le lancer seul en me débrouillant comme je pouvais. A l’époque il n’y avait pas internet et comme je le disais plus haut, je ne connaissais personne qui pêchait à la mouche.
    Les quelques livres de pêche que je dévorais et une bonne dose d’acharnement m’ont permis de prendre mes premiers poissons en sèche avec des palmers et mouches en hackle de coq roux.
    Vu la faible densité de truites sur la rivière et la difficulté à lancer entre les branches j’ai pendant longtemps pêché à la mouche les chevesnes dans le canal. C’était une pêche passionnante car je pouvais déjà à l’époque traquer les poissons et les voir gober ma mouche, c’est ce que je trouvais de plus passionnant et le chevesne est loin d’être un poisson facile à berner.

    A partir de mes 20 ans, j’ai rejoint un club de pêche à la mouche qui louait un joli réservoir.
    Pour le moucheur autodidacte que j’étais, j’ai découvert que j’avais énormément à apprendre !
    Mon matériel n’était pas adapté, ma technique de lancer n’était pas aboutie et ne parlons pas de mes mouches…
    A partir de cette époque, dans le début des années 2000, j’ai énormément progressé grâce aux membres de ce club mouche Belfortain.
    Je me débrouillais bien en réservoir mais je prenais de bonnes bredouilles quand j’allais me mesurer aux truites et aux ombres des rivières de Franche-Comté.
    Depuis 2003 je travaille et habite en Alsace, conscient de l’intérêt d’un club mouche dans l’apprentissage et le partage de cette passion, je me suis mis à la recherche d’un club à proximité directe de chez moi.
    Ce n’est seulement qu’en 2005 au hasard d’une discussion dans un magasin de pêche que j’ai découvert qu’il existait un club mouche à deux pas de chez moi !
    Je dois énormément à ce club et à ses membres. J’y ai côtoyé des pêcheurs exceptionnels qui m’ont donné de précieux conseils et avec qui j’ai partagé des moments de pêche formidables !
    C’est à cette époque que j’ai compris l’intérêt de la pêche en nymphe en voyant la réussite de certains sur le Doubs Franco-Suisse et la Loue.
    Alors une fois de plus, j’ai cherché à perfectionner mes montages et ma technique. A chaque réunion du club, j’en apprenais davantage.
    A l’époque les forums de pêche à la mouche ont également joué un rôle très important en échangeant sur nos techniques, nos astuces et nos montages de mouches.
    Aujourd’hui la pêche à la mouche occupe une grande part de ma vie, mais aussi et surtout la proximité de la nature avec laquelle je conjugue mon autre passion, la photo.
    J’ai repris la présidence du club mouche de Mulhouse au sein duquel règne toujours le même esprit convivial et la même volonté de partage et j’espère de tout cœur que ça continuera ainsi durant de longues années.
    J’ai maintenant 37 ans, au fil de toutes ces années et des rencontres que j’ai pu faire je me suis forgé une solide expérience dans la pêche et particulièrement la pêche à la mouche.
    Pour autant rien n’est jamais totalement acquis et je continue toujours à en apprendre à chaque sortie.
  • BL : Vous vivez dans l’Est de la France une région peu connue par des sudistes comme nous, quelles sont les rivières que vous pratiquez et leurs caractéristiques ?
  • CL : J’habite en Alsace, dans le Haut-Rhin, nous avons la chance d’avoir de belles rivières qui descendent du massif Vosgien telles que la Doller, la Thur, la Fecht et bien d’autres encore...
    En Alsace je pêche principalement la Thur, qui est une très jolie rivière bien peuplée en truites et ombres. C’est une rivière agréable pour pêcher en sèche ou nymphe au fil, la nymphe à vue y étant compliquée car c’est une rivière granitique avec un fond assez sombre.
    Mais d’origine Franc-Comtoise, je ne peux résister à l’appel de ces belles rivières calcaires. Ainsi, dès que j’en ai la possibilité je vais pêcher sur le Doubs, la Loue, le Dessoubre ou encore sur les rivières du Jura : l’Ain et la Bienne principalement. Toutes ces rivières comtoises sont des rivières calcaires et se ressemblent. En plus d’êtres magnifiques et entourées d’un paysage qui l’est tout autant, elles permettent la pêche à vue des truites zébrées et des ombres.
    Ces rivières ont la capacité de produire une biomasse importante mais sont aussi, malheureusement, extrêmement sensibles aux pollutions et aux déséquilibres du milieu. Et justement ce sont des rivières qui souffrent énormément de l’impact de l’agriculture de la filière du Comté (épandages massifs de lisiers notamment).
    Au niveau de la pêche, il est difficile de trouver meilleur cadre et si l’on y goûte, on tombe rapidement amoureux de ces rivières et de ces sublimes poissons sauvages.
  • BL : Vous êtes fabriquant, on dit « facteur » de cannes à mouches, présentez-nous cette activité (quels types de cannes, avec quels blanks, quel liège etc..)
  • CL : Tout comme le montage de mouches, j’ai assez rapidement voulu faire moi-même mes propres cannes à mouche.
    J’ai commencé en 2005 et à l’époque il était difficile de trouver des informations sur le sujet. Sur internet, sur certains forums aux USA et au CANADA on pouvait parvenir à glaner quelques informations et conseils.
    Je me suis alors fabriqué un banc de montage et un banc de vernissage et j’ai commencé par me monter une canne de 10’ soie 4/5 sur un blank acheté auprès un commerçant alsacien. Cette canne marque le début d’une grande aventure puisqu’à partir de là, je cherchais la moindre occasion de monter une nouvelle canne pour mes amis ou pour moi-même, c’est à ce moment-là que ma frénésie pour le montage de canne a commencée !
    Ce fut l’occasion de tester des blanks et des composants (anneaux, porte-moulinet…).
    Après avoir monté des dizaines de cannes j’ai voulu aller plus loin en façonnant moi-même les poignées et les inserts en bois des porte-moulinets. Je me suis donc équipé d’un tour à bois et des outils indispensables qui vont avec.
    C’est en 2015 que j’ai décidé de lancer mon activité secondaire de conception et vente de cannes artisanales.
    Aujourd’hui je suis donc dans ma 6ème année en tant que « facteur de cannes » et je prends toujours le même plaisir à élaborer avec le client sa future canne.
    Il s’agit d’une activité secondaire et je pense qu’elle le restera car je veux avant tout préserver la passion qui m’anime.
    Après avoir monté et restauré plusieurs centaines de cannes à mouche en tout genre, de cannes pour la pêche aux leurres, au toc… j’ai acquis une grande expérience et une grande connaissance des produits existants sur le marché mondial.
    Avec les demandes très variées et certains montages très élaborés, j’ai eu la chance de tester des matériaux d’une qualité exceptionnelle et de nombreuses marques y compris les plus prestigieuses.
    J’ai donc été parfois bluffé par certains produits mais aussi parfois déçu de constater l’effet de « marque » qu’il pouvait y avoir.
    Parfois, un blank à presque 500€ n’était parfois pas à la hauteur d’un modèle à 100€.
    Dans le cadre de mon activité, je procède régulièrement à des restaurations de cannes (remplacement des poignées, des porte-moulinets, anneaux ou rénovation des ligatures).
    Au-delà du fait de faire renaître une vieille canne ou d’effectuer les modifications que souhaite le client, c’est aussi l’occasion pour moi de pouvoir enrichir mes connaissances de manière objective sur ce qui se fait sur le marché, de mieux pouvoir comparer et surtout de bien pouvoir conseiller mes clients.

Voici donc ce que je peux dire sur les composants d’une canne :

✓ Les Blanks : Après avoir testé la plupart des blanks du marché, j’ai fini par trouver une gamme de blanks qui colle tout à fait aux techniques modernes de pêche à la mouche et à mes exigences strictes.
Il s’agit de la gamme « XF », ce sont des blanks très aboutis avec lesquels je pêche personnellement depuis plusieurs années.
Qu’il s’agisse de la pêche en sèche, en nymphe à vue ou en nymphe au fil, vous trouverez certainement votre bonheur dans cette gamme.
A ce jour, j’ai monté une très grande partie des cannes avec cette gamme, et les retours très positifs que j’ai me confortent dans mon choix.
Par souci d’objectivité, je ne suis associé à aucune marque, je suis donc totalement libre d’effectuer un montage sur un blank de n’importe quelle marque du marché selon les demandes des clients (CTS, EPIC, SAGE, MAXIA, GATTI, TFO …etc)

✓ Le liège : Pour le liège, c’est très simple :
quand on cherche la meilleure qualité possible, il n’y a pas d’autre choix que de le prendre au Portugal. Mais là encore il m’a fallu du temps pour arriver à dénicher la crème de la crème. Aujourd’hui, je ne travaille qu’avec le meilleur grade de liège, le grade « top flor ».
Au niveau de l’aspect, de l’adhérence, de la légèreté et de la durabilité, ce liège de haute qualité reste selon moi incontestablement le meilleur matériau à ce jour.

✓ Les anneaux : Là aussi, après avoir testé la plupart des marques et la plupart des modèles j’ai pu faire le tri. Pour les anneaux de départ (premiers anneaux après le moulinet), je suis totalement satisfait des anneaux de la marque Fuji et particulièrement ceux en titane, car en plus d’être extrêmement légers ils sont également très solides.
Pour les anneaux de blanks, qu’il s’agisse des modèles monopattes ou serpentiformes, je n’ai à ce jour rien trouvé de mieux et de plus durable que ceux de la gamme SEYMO de chez Hopkins & Holloway. Mes références favorites sont les 619SL (monopattes) et 619AP (serpentiformes) que je prends avec revêtement titane ou avec revêtement « Diamond Like Coating » noirs ces deux revêtements rendent les anneaux inusables. Je n’ai à ce jour sur l’ensemble des cannes que j’ai restaurées ou montées, eu aucun retour négatif sur ces anneaux. Cela consolide donc mon choix.

✓ Les porte-moulinets : Vous l’aurez sans doute remarqué, j’utilise très souvent les porte-moulinets de la marque ALPS, je trouve quecette marque propose une gamme avec un rapport qualité/prix exceptionnel ! Je n’ai jamais été déçu par ces produits et il est possible de satisfaire aussi bien les personnes en quête d’un style moderne ou au contraire d’un style plus classique.
Je propose donc de façonner des inserts en bois adaptés aux visseries métalliques des porte-moulinets dans l’essence et la couleur de bois que le client souhaite. Les possibilités sont infinies et le résultat est unique.
Dans certains cas précis j’utilise également des modèles de la marque Américaine REC, ou encore d’autres versions artisanales en nickel.
Et une fois de plus je reste ouvert aux demandes de mes clients.

  • BL : Quel est selon vous l’intérêt pour un moucheur de passer par vos services plutôt que de se fournir dans le large panel de cannes en vente sur le marché ?
  • CL : Souvent le pêcheur à la mouche est exigeant et passionné. Il se trouve que je suis personnellement très exigeant et passionné moi aussi. Je prends toujours un grand plaisir à échanger avec mes clients au téléphone sur leurs techniques de pêche, leurs rivières et leurs besoins précis. Je pense posséder une expérience suffisamment riche pour les conseiller au mieux et je suis toujours comblé de joie de recevoir les photos de leurs prises et les bons retours sur le matériel. C’est pour moi l’aboutissement de mon travail.
    En général, je commence par une discussion de 20 à 30 minutes au téléphone avec le client. Au-delà du projet de la canne, nous parlons entre passionnés de notre saison de pêche, de nos sorties, de nos rivières… etc
    Je pense que cet échange est aussi important pour le client que pour moi.
    Au risque de me répéter, je suis extrêmement exigeant sur la qualité des matériaux et je garde comme objectif principal de réaliser des montages de cannes combinant efficacité, équilibre, esthétisme et durabilité. Ainsi, j’ai fait le choix de ne pas cibler le bas de gamme ou le milieu de gamme, je laisse cela à la grande distribution avec laquelle je ne peux et ne souhaite pas rivaliser.
    Passer par mes services, c’est avoir la garantie d’être bien conseillé, d’obtenir une canne élaborée et unique et bénéficier d’un SAV en toutes circonstances.
    Mon meilleur baromètre est je pense la fidélité de mes clients et un bouche à oreille croissant.
  • BL : Il y a 2 écoles : les pêcheurs qui préfèrent les cannes polyvalentes sèche/nymphe, d'autres qui préfèrent des cannes plus spécifiques d'une technique voire exclusive comme les cannes typées " pêche à l'espagnole ". Quel est votre ressenti par rapport à ça ?
  • CL : Plus j’avance dans la pêche et plus je comprends que chaque technique est complexe et aboutie. Tout comme nous appréhendons tous la vie d’une manière différente, il en va de même dans notre manière de pratiquer la pêche. Pour certains la « vraie » pêche à la mouche c’est la pêche en sèche, pour d’autres il n’y a que la nymphe à vue qui compte… pour d’autres encore, la pêche à l’espagnole c’est de la pêche au toc… etc
    Moi-même, comme beaucoup de pêcheurs je pense, je suis un peu passé par ces stades avec plein de certitudes et d’idées reçues. Aujourd’hui j’ai pris beaucoup de recul sur la pratique de la pêche et particulièrement de la pêche à la mouche. Chacun est libre d’aborder la pêche comme il l’entend et d’avoir les attentes qui lui sont propres. Une chose est certaine, il existe aujourd’hui une multitude de techniques toutes les plus abouties les unes que les autres. Tous les poissons peuvent se pêcher à la mouche et je trouve que c’est très bien comme ça.
    Je monte des cannes pour des pêcheurs à la mouche de truites, de saumons, de carpes, poissons exotiques et même de silures ! Alors choisir une canne dans tout ça peut paraître très déroutant pour le débutant et je le comprends totalement. Tout va donc dépendre de la manière dont le pêcheur aborde sa passion, et une fois de plus rien de tel qu’une conversation téléphonique.
    Pour celui qui cherche une canne polyvalente, le modèle le plus courant est bien souvent la canne 9’ soie 5.>/br> Pour celui qui cherche une canne dédiée à la nymphe au fil, je lui conseille un blank 10’ soie 2, soie 3 voir soie de 4 en fonction de la taille des poissons recherchés. J’oriente celui qui cherche une canne à brochet vers un blank medium/fast 9’ soie 9/10. En fait c’est presque impossible de répondre à cette question de manière exhaustive tant il y a de paramètres à prendre en compte.
  • BL : Nous avons tous des rivières chères à notre cœur, quelles sont celles en France ou à l’étranger qui ont votre préférence ?
  • CL : J’ai peu voyagé à l’étranger pour la pêche, pour l’instant juste en Bavière sur la « Traun » et deux fois en Irlande sur la « Suir » pour la truite et le saumon et dans le comté de Cavan pour la truite et le brochet.
    Bien que j’aime le dépaysement quand je pars à l’étranger, je ne me sens jamais aussi bien qu’à traquer une belle truite zébrée en Franche-Comté. Je suis totalement amoureux des rivières de Franche-Comté, j’y grave chaque année des nouveaux souvenirs et elles resteront toujours mes rivières de cœur.
  • BL : Une anecdote à nous raconter : une rencontre avec une personne qui vous a marquée, une journée ou un instant magique au bord de l’eau.
  • CL : Des belles journées et des moments magiques j’en ai vécu beaucoup et c’est de ceux-là dont on se rappelle le plus je pense. Mais comme tout pêcheur, j’ai aussi eu mon lot de déceptions et de frustrations au bord de l’eau.
    Par contre, j’ai eu la chance de connaître un pêcheur exceptionnel rencontré dans mon club. Il m’a énormément appris tant sur la technique que sur le comportement des poissons. C’était quelqu’un qui était vraiment hors du commun et à qui je dois énormément. Il avait cette faculté de démontrer que le matériel n’est pas la clef de la réussite. Il pêchait avec très peu de modèles de mouches et je n’ai à ce jour,jamais rencontré quelqu’un avec à la fois autant de talent et d’humilité.
    Il n’est hélas plus de ce monde mais je pense très souvent à lui lors de mes sorties de pêche.
  • BL : On ouvre votre boîte à mouches : quelles sont les 4-5 modèles selon vous indispensables dont vous ne vous séparez jamais.
  • CL : Encore une question où il est bien compliqué de répondre !
    Comme beaucoup de pêcheurs, j’ai des dizaines de boîtes en fonctions de chaque technique (sèche, nymphe à vue, streamer à truite, à brochet, nymphe perdigone… etc). Il est bien difficile d’isoler 4/5 modèles dans tout ça.
    Comme ma pêche de prédilection est celle des rivières Franc-Comtoises je dirais les modèles suivants :
    ✓ Nymphe de pheasant tail en taille 20 à 12 et plusieurs lestages (type « tête cuivre »)
    ✓ Nymphe à ombre « jaune à tête noire » une nymphe très simple en floss jaune verni avec une bille en tungstène noire, indispensable pour la pêche à vue des ombres en taille 20 à 14
    ✓ Une imitation de baetis avec des ailes en mélange de fibres de cdc violettes/bleues/grises en taille 18 à 14
    ✓ Une oreille de lièvre toute simple en taille 18 à 14
    ✓ Un sedge en flanc de canne en taille 16 à 12
    Merci encore pour cette interview, au plaisir d’échanger avec vous sur le montage de cannes ou la pêche en général.
    A bientôt.

    Clément

Photo de Thierry lavaux avec un pêcheur
Photo de Thierry lavaux avec un pêcheur
Photo de Thierry lavaux avec un pêcheur
Photo de Thierry lavaux avec un pêcheur
Photo de Thierry lavaux avec un pêcheur
Photo de Thierry lavaux avec un pêcheur

Toutes les photos appartiennent aux membres des Moucheurs Nîmois, si vous souhaitez les utiliser, merci de nous mettre en crédits.

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