Descendant des hauts plateaux ardéchois, cette petite rivière se partage entre l’Ardèche en amont et la Lozère vers l’aval. Elle s’écoule dans une vallée très encaissée, les accès sont peu nombreux et y pêcher nécessite une bonne condition physique, tant les obstacles sont nombreux et l’escalade de mise quelquefois. Son eau limpide recèle une bonne population de truites farios petites mais vives et sauvages. C’est une rivière très précoce, dès le mois de mars il peut se prendre des poissons en sèche même dans sa partie amont. Les pêcheurs du secteur la considère comme un sanctuaire et la protège d’une surexposition médiatique et donc d’une surpêche. De toutes les façons son seul aspect "sauvage" décourage bon nombre de pêcheurs indélicats. Ce petit bijou de rivière cévenole se mérite, donc, et se respecte.
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